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Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille, mon dernier coup de cœur.


Ce roman je l’ai emprunté sans vraiment savoir de quoi il s’agissait juste parce que j’ai lu des avis positifs sur Insta. J’ai bien fait parce que c’est pour moi un énorme coup de cœur. J’ai tout bonnement dévoré ce roman. Je vous le recommande chaudement. Je ne vous en dit pas trop mais suffisament pour que vous le lisiez. Léa a 16 ans et un map, un plan, que son coach de père l’aide à réaliser : devenir joueuse de basket pro et en NBA tant qu’à faire. Son noyau c’est son père, sa mère, Anais sa sœur, sa meilleure amie Amel et Nico l´amour de sa vie qui n’est pas encore au courant qu’ils vont finir ensemble. Mais au premier quart du roman, son petit monde s’écroule et

son plan ne peut plus se dérouler comme prévu.

extraits :

 » j’ai commencé à me répéter en boucle cette phrase que mon père me rabâchait sans cesse quand je me plaignais qu’on me fasse payer continuellement le fait d’être une fille dans un milieu de garçons : c’est comme ça, ce sera toujours plus difficile pour les filles, mais tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoir. C'est valable pour n’importe quel obstacle que je croiserai sur mon chemin : je peux en faire mon excuse pour abandonner ou je peux en faire l’histoire que je raconterai quand j’aurai réussi. Page 62.

Le titre c’est à cause des pâtes que fait cuire Mamoun, sa grand mère, avec laquelle Léa philosophe autour des spaghettis bolognaises. « Disons que les spaghettis sont comme nos lignes de vie. Dans la boîte, elles sont parallèles, bien alignées et protégées de la réalité. Dès que tu les sors, c’est la catastrophe et tout fout le camp. […]

- Tu sais ce que c’est le problème des spaghettis parfaitement parallèles, coincées dans une boîte, Léa ? - Non…

- D’une part, ils ne se croisent jamais les uns les autres, ce qui doit être d’un ennui mortel, et surtout c’est vraiment pas bon: goûte. - Les spaghettis, c’est fait pour être cuits, pour se mélanger, pour se casser, parfois c’est raté mais le plus souvent c’est délicieux. » page 174


« mon père disait qu’il faut s’engueuler de temps en temps avec les gens qu’on aime, ça permet de leur rappeler qu’ils sont importants quand on se réconcilie avec eux. » page 252.


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