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Et puis au pire on s'aimera de Thierry Cohen. Et puis au pire tu l'aimeras ce roman.


Le personnage principal, Alice, m'a d'abord agacée. (sans doute parce que j'y ai retrouvé une ancienne version de moi-même) Trentenaire, aucune confiance en elle, un boulot qu'elle qualifie de pourri, elle fait dépressive, voire pleurnicharde, cette célibataire sans ami(e)s.

En rumination perpétuelle, elle a l'impression de ne pas rentrer dans le jeu, de passer à côté de sa vie. Et nous on se demande si on ne va pas passer à côte de ce roman. Et puis un inconnu lui offre des fleurs et lui déclare sa flamme. Et ça réveille la belle au bois dormant et nous avec ! Ouf ! Pas mécontente de m'être accrochée à cette histoire et habituée au style de Thierry Cohen et son usage des parenthèses. Le dénouement est loin d'un tranquille happy end de comédie romantique. L'ensemble est plaisant. Merci aux éditions Plon.


page 233 " C'est le propre de chacun d'entre nous : les conseils glissent sur nos espoirs. Nous réclamons un avis mais n'attendons qu'un assentiment."

page 266 " On est tous capable de faire un effort pour changer mais il ne faut pas non plus chercher à devenir ce que l'on n'est pas".



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