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La folle rencontre de Flora et Max, jolie découverte !


L'écriture à 4 mains de ce roman épistolaire est une vraie réussite ! Merci Noukette de l'avoir hissé au rang de tes coups de coeur !

J'ai commencé sa lecture sans avoir lu la 4ème de couverture.

Max écrit à Flora qui est en prison. La riposte face au harcèlement qu'elle subissait de la part d'une autre élève au lycée a été manifestement disproportionnée. Elle a été condamnée.

Max ne fréquente plus le lycée. Phobie, crise d'angoisse, il ne parvient plus à mettre un pied dehors.

Ces deux reclus se comprennent tellement bien qu'ils se soutiennent et se reboostent grâce à leurs lettres. Et on n'a qu'une seule envie, lire la suite de leurs aventures.

J'ai beaucoup aimé les nombreuses références à Sylvie Plath que j'ai découverte le 6 juillet 2013 au Festival de la correspondance à Grignan : http://facetiesdelucie.canalblog.com/archives/2013/07/13/27638330.html


Extraits : "Souviens-toi, souviens-toi, c'est maintenant, et maintenant, et maintenant. Accroche-toi à chaque instant, vis-le, ressens-le.

Je me dis qu'elle a dû oublier ce qu'elle écrivait. Elle n'aurait pas pu se suicider, sinon." page 54

" Les choses s'arrangent (l'ouverture d'une deuxième bouteille de vin n'y est pas pour rien je pense) Mes parents sont en train de renoncer à ce que je sois un enfant parfait (la chute est rude). Les parents ont tendance à avoir des réactions émotionnelles, puis à réfléchir ensuite. Et là ils peuvent être surprenants" . Page 185.

"Je réfléchis beaucoup. C'est d'ailleurs le problème quand on est tout le temps chez soi. On questionne trop de choses et ça devient douloureux et oppressant." Page 140

"La réclusion épuise, notre cerveau est libre de se livrer à tous ses travers comme un enfant indiscipliné. Je passe mon temps à me parler, à rejouer des conversations dans ma tête." page 142

"Parfois je trouve ça rassurant d'être malade. Le corps nous rappelle qu'il existe, comme s'il se vengeait d'avoir été négligé". Page 46

"Tu dois sortir, te confronter aux autres. Pas seulement par nécessité, mais aussi parce que c'est enrichissant". page 59



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