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P'tit gros de Benoit Grelaud, un bel uppercut !


Un bon page-tuner que j'ai encore trouvé sur les étagères ado de ma bibliothèque municipales, décidément ! Coup de coeur.


Ce roman contient des kilos en trop, de la souffrance, du harcèlement, de l'amour fraternel, de la sueur et du sang de boxeur, des séries de coups durs, du suspense, du découragement, de l'envie de croquer la vie à pleines dents et des livres notamment ceux de Marcel Pagnol et Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi de Mathias Malzieu.


Quand on rencontre Axel, il a 13 ans et il est en surpoids. Il est devenu le souffre douleur d'une bande d'andouilles. Ils y vont de plus en plus fort en violence et en humiliation. Axel n'en peut plus de cette vie. C'est sans compter Tony son grand frère et Julie sa meilleure amie qui vont lui donner envie de tenir bon. Cela va passer par la boxe, le sport de prédilection de Tony.


Je ne veux pas trop vous en dévoiler car j'ai adoré me laisser prendre par ces allers retours entre présent et passé si bien menés qu'on ne peut plus lâcher ce roman qui prend aux tripes. Les morceaux du journal intime de l'ado y sont pour beaucoup aussi. Bref une lecture que je vous recommande !


Quelques extraits pour vous mettre en appétit !

"Il ne faut pas regretter les moments passés mais, au contraire, se réjouir d'avoir eu la chance de les vivre." page 174

"Il est exigeant car il veut le meilleur pour toi. Il veut te pousser à donner le max de toi-même. C'est souvent ainsi quand on tient à quelqu'un. Vois ça comme une profonde preuve d'amour. " Page 194

"Si tu savais comme je m'en veux de ne pas avoir su profiter de chaque seconde, de chaque caresse, de chaque baiser. J'aurais du me remplir des odeurs d'herbe coupée sur laquelle nous pique-niquions, des rayons de soleil qui réchauffaient nos joues lors de nos promenades sous la neige et des fous rires qui nous surprenaient quand on s'y attendait le moins. Je ne peux pas dire que je n'ai pas profité de ces instants. Mais j'ai la désagréable impression que ce n'était qu'à moitié. Ils étaient si précieux que j'aurais d^m'en gaver et n'en laisser échapper aucune miette."page 164.

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