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Un Noël en Sicile


C'est tout à fait le bon moment pour vous parler de cette lecture que j'ai faite à sa sortie en poche et que j'avais beaucoup aimé même si le "Anne Perry de Noël" est toujours un peu trop court à mon goût (celui-ci fait 148 pages). En 2009, j'avais déjà apprécié "La détective de Noël.


Pour tout vous dire j'ai retrouvé mes notes de billet dans un carnet bien rangé.


Ici, nous ne sommes pas plongés dans l'ambiance anglo-saxonne de Noël. Nous sommes sur un île en Sicile dans une maison d'hôtes au pied du Stromboli, un des volcans les plus actifs d'Europe.


James Latterly, la quarantaine, veuf, vit en Angleterre. Pour Noël, il a décidé de passer 3 semaines en Sicile chez Stefano, hôte aux talents culinaires appréciables.

Il partage sa table et ce toit sicilien avec Candace et Roger son grand oncle et tuteur, Percival Quinn, écrivain célèbre, l'odieux Monsieur Bailey et sa femme et le colonel Bretherton.

Il flotte un air d'Agatha Christie et ses 10 petits nègres dans ce roman : un corps sans vie est retrouvé, il existe autant de suspects que de vacanciers, et tous craignent que l'élimination continue. Tout ça sur fond de volcan qui se met en colère et d'émotions contrastées chez notre quadra. Le rythme est bon, on y est.


De beaux passages : "Quand une histoire est terminée, ajouter quoi que ce soit d'autre ne fait que l'affaiblir" page 33


"Le ciel, la mer, le feu au centre de la terre, là juste sous vos pieds. Tout cela donne un sentiment d'éternité qu'on ne saurait imaginer ailleurs. Pas étonnant que les anciens aient cru à des Dieux auxquels nous faisons semblant de croire. Ils ressentaient l'immensité de la création ! Nous nous restons poliment assis en rangs dans des églises construites par des hommes et nous parlons de règles." page 35


"Le soleil couchant offrait un festival de couleurs flamboyantes qui teintaient le ciel à l'Ouest (...) ce coucher de soleil particulier ne se produirait plus jamais. Il n'y aurait plus jamais exactement cette bannière de feu à travers le ciel, une nuance délicate de turquoise au-dessus d'un nuage semblable à un vert d'émaux anciens qu'aurait atténué le passage du temps. Et si les dernières couleurs resplendissaient aux mêmes endroits l'indigo de la nuit serait sans doute un peu différent." Page 58


"Stefano avait peur du volcan. Ce qu'il ressentait à son égard n'était pas de l'attachement ,mais du respect, de la crainte, et il en connaissait la puissance. Il vivait avec, tel un marin avec la mer." Page 88

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